RMC Info
 

Rédaction
8 mai 2009

L'opérateur de paris sportifs et de jeux en ligne Unibet, qui sponsorisait depuis le 25 avril une émission de paris sportifs sur la radio RMC, a décidé de suspendre sa campagne publicitaire sur les jeux en ligne à partir de demain, a annoncé le groupe Unibet. "Ce partenariat entre Unibet et RMC sera suspendu à partir du samedi 9 mai 2009 compte tenu des engagements pris par les autres opérateurs publics et privés de reporter ou d'annuler toutes leurs actions de promotion excessive, émissions dédiées, partenariat, sponsoring dans les média", a précisé Unibet dans un communiqué. Unibet "tient à rappeler qu'il a toujours soutenu le processus d'ouverture du marché des jeux en ligne en France et garde une attitude parfaitement constructive à l'égard du processus gouvernemental et parlementaire. La situation actuelle n'est satisfaisante pour personne, cette période ne doit donc pas servir d'alibi aux opérateurs publics encore en monopole pour abuser de leur position", assure par ailleurs Unibet. L'opérateur de paris sportifs et de jeux en ligne BetClic et la radio Europe 1 avaient annoncé le 29 avril qu'ils étaient "prêts à suspendre" leur publicité sur les jeux en ligne à condition que les autres opérateurs publics et privés fassent de même. Le même jour, le ministre du Budget Eric Woerth avait affirmé que les publicités des opérateurs de jeux en ligne étaient "illégales" et devaient "cesser immédiatement". A la demande du gouvernement, la Française des Jeux et le PMU, qui bénéficient d'un monopole et qui peuvent donc faire de la publicité, s'étaient engagés à ne pas en faire sur les jeux en ligne. BetClic et Unibet ont publié pendant des publicités ou soutenu des opérations de parrainage sur des radios ou dans des quotidiens pour inciter les Français à jouer sur internet. Ces publicités sont pour le moment illégales en France au regard de la loi, puisque la loi sur l'ouverture du marché, prévue le 1er janvier 2010, n'a pas encore été votée. Dans son communiqué, Unibet insiste sur la "nécessité que la loi puisse être votée dans les meilleurs délais afin de conserver le calendrier initial d'ouverture au 1er janvier 2010".

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