Rédaction
12 mai 2009

L'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty international a salué la libération de la journaliste irano-américaine Roxana Saberi, et plaidé pour qu'aucune condition ne soit attachée à cette remise en liberté. "Nous sommes ravis que la justice ait été rendue à travers la procédure d'appel et que Roxana Saberi ait été libérée de prison à Téhéran aujourd'hui" (lundi), a déclaré Hassiba Hadj-Sahraoui, directrice adjointe de la région du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord chez Amnesty. "Elle n'aurait, cependant, jamais dû être emprisonnée dès le départ". Roxana Saberi a été libérée lundi à Téhéran après la réduction en appel à deux ans avec sursis de sa peine de huit ans de prison pour espionnage au profit des Etats-Unis. Pour autant, "si la libération de Mlle Saberi est bienvenue, elle devrait être sans condition", a relevé Mme Hadj-Sahraoui. "Nous nous inquiétons du fait qu'elle puisse subir des restrictions à ses déplacements, comme ceux imposés ce week-end à Narges Mohammadi, assistant du prix Nobel de la paix Shirin Ebadi, et Soraya Azizpanah, rédactrice en chef du magazine Rasan, qui n'a pu assister à une conférence au Guatemala", a-t-elle ajouté. L'organisation basée à Londres a également demandé "la libération de tous les prisonniers politiques" en Iran.

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