SNJ
 

Rédaction
19 juin 2009

Le syndicat SNJ-FO estime que les journalistes de France Inter doivent pouvoir faire valoir leur "clause de conscience" suite à la nomination de Philippe Val à la tête de la station par le PDG de Radio France, Jean-Luc Hees. "Certains journalistes ne partagent pas les doctrines ou les opinions que Philippe Val a véhiculées dans son passé professionnel. La ligne éditoriale de France Inter ne peut que s'en trouver radicalement modifiée", écrit le SNJ-FO de Radio France dans un communiqué. "Face à la nomination de Philippe Val qui interpelle et crée une situation inédite, tout journaliste de France Inter doit pouvoir faire valoir la clause de conscience", ajoute FO qui se défend de tout "procès d'intention". Le syndicat indique "travailler avec ses avocats sur cette notion entièrement nouvelle pour les journalistes du service public". Selon lui, "le nouveau directeur a d'ores et déjà pris des décisions, avant même sa nomination officielle, pour modifier des rendez-vous d'antenne". La clause de conscience est une disposition qui permet aux journalistes de quitter leur entreprise en bénéficiant d'indemnités de licenciement, en cas de changement notable de la ligne éditoriale. Philippe Val, 56 ans, ancien directeur de la publication de Charlie Hebdo, a été nommé directeur de France Inter mercredi par Jean-Luc Hees.

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