Rédaction
2 avril 2002

Le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), le Britannique Max Mosley, a assuré que les difficultés financières du groupe Kirch ne menaçaient pas la diffusion de la Formule 1 sur les chaînes de télévisions gratuites. "Notre position est claire. Nous n'avons pas d'objection au +pay-per-view+, mais nous voulons voir les courses sur les chaînes gratuites partout dans le monde, et c'est ce que veulent aussi les parraineurs et les manufacturiers de pneumatiques", a-t-il déclaré lors de l'émission Hardtalk, à la BBC. La FIA négocie avec Kirch la reprise de la SLEC, gérant les droits TV de la Formule 1, détenue en majorité par le groupe allemand en proie à de graves difficultés financières avec une dette estimée à environ 6,5 milliards d'euros (5,7 milliards de dollars). "Nous avons certains droits, nous pourrions faire certaines choses si les droits TV tombaient entre de mauvaises mains", a précisé le Britannique, pour qui la boxe et sa diffusion exclusive sur des chaînes payantes est l'exemple à ne pas suivre. "La plupart des meilleurs combats de boxe de ces vingt dernières années ont été diffusés en +pay-per-view+ et ils ont perdu beaucoup de public", a estimé Mosley. Si d'aventure la diffusion payante devait être la seule option, alors, a-t-il conclu, la FIA sanctionnerait les compétitions parallèles proposées par les manufacturiers.

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