RFI
 

Rédaction
10 septembre 2009

L'intersyndicale (SNJ-CGT, SNRT-CGT, SNJ et FO) de Radio France Internationale (RFI), en grève depuis le 12 mai contre un plan social, et la direction de la station et ont été reçus séparément mercredi au ministère de la Culture, ont-ils indiqué à l'AFP. Les syndicats, qui réclament une médiation des pouvoirs publics dans ce conflit, le plus long dans l'histoire de l'audiovisuel public, ont été reçus par le directeur adjoint du cabinet de Frédéric Mitterrand, Mathieu Gallet. "On est écoeurés. Le ministère nous a dit à nouveau qu'il validait les choix stratégiques de la direction et que des licenciements contraints étaient nécessaires", a déclaré Françoise Delignon (SNRT-CGT). Selon Geneviève Goëtzinger, directrice déléguée de RFI, Mathieu Gallet a affirmé que "plus le temps passe et plus les déficits se creusent" et qu'il fallait mettre en oeuvre les prochaines étapes du plan. Il a également exprimé, selon elle, les "regrets" du ministère que les syndicats n'aient pas accepté d'évaluer le nombre de volontaires au départ. Plus tôt dans la journée, plusieurs dizaines de salariés de RFI s'étaient rassemblés devant la Maison de la Radio à Paris pour interpeller Frédéric Mitterand, en visite à Radio France. RFI, dirigée par Alain de Pouzilhac et Christine Ockrent, a annoncé en janvier un plan social prévoyant 206 suppressions d'emplois sur environ un millier. L'intersyndicale demande que le plan social, qui prévoit des licenciements contraints, soit transformé en plan de départs volontaires.

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