Rédaction
1 novembre 2000

Le fabricant américain de satellites Loral Space and Communications a indiqué discuter avec plusieurs sociétés dont la Société européenne de satellites (SES), en vue d'un partenariat qui l'aiderait à faire face aux pertes de son projet GlobalStar de téléphonie par satellite. Les négociations portent sur un apport de fonds ou sur la mise en place d'une alliance stratégique, a précisé le PDG de Loral, Bernard Schwartz, à l'édition européenne du quotidien Wall Street Journal de lundi. La SES est la société de droit luxembourgeois qui gère le réseau de satellites de télévision Astra. Le but des discussions "est de lier du point de vue stratégique, sans forcément les fusionner, les activités de services" satellites des deux compagnies, a précisé M. Schwartz. Il a souligné qu'aucun accord n'avait été signé et que son entreprise continuait à discuter avec d'autres partenaires. M. Schwartz a par ailleurs indiqué que son entreprise n'apporterait pas d'argent supplémentaire à GlobalStar, dont il détient 40%, à moins que l'investissement n'offre une rentabilité comparable à celle d'autres projets. Selon des professionnels cité par le WSJ, les liquidités dont disposent GlobalStar devraient s'assécher vers le milieu de l'année prochaine. Les difficultés de GlobalStar, accentuées par la déconfiture de deux projets concurrents --Iridium et ICO Global Communications-- ont entraîné une chute de 80% du titre Loral Space depuis le début de l'année, fait remarquer le WSJ

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