Rédaction
16 janvier 2003

La Commission européenne a estimé qu'il restait possible de "respecter les délais" en vue d'un lancement commercial en 2008 du système Galileo de navigation par satellite, tout en "déplorant" la rupture des négociations au conseil de l'Agence spatiale européenne (ESA). La Commission souligne dans un communiqué que l'avenir du programme Galileo "ne peut être retardé par les problèmes que traverse actuellement l'Agence spatiale européenne". Elle relève que "l'importance stratégique" du projet "a été soulignée à maintes reprises" par les chefs d'Etat et de gouvernement des Quinze. "Depuis la décision prise en mars dernier" par les ministres européens des Transports, "la Commission a veillé à mettre tout en oeuvre pour un démarrage rapide des activités, ce qui nous permettra de respecter les délais, notamment le lancement commercial des services Galileo dès 2008", a assuré la commissaire européenne aux Transports, Loyola de Palacio. La Commission a exprimé l'espoir que l'ESA pourrait débloquer dans les prochains mois sa contribution financière au projet, soit 550 millions d'euros sur 5 ans. Elle considère que "les retards inquiétants" dans la prise de décisions au sein de l'ESA "n'ont cependant pas trop perturbé le programme". Elle précise avoir "mis tout en place pour un démarrage rapide des activités" à partir du financement de l'UE (550 millions d'euros). "Le calendrier doit être tenu", insiste la Commission, qui rappelle l'objectif d'un lancement des services de positionnement de Galileo en 2008. Les négociations au sein du Conseil de l'ESA ont été rompues fin décembre, en raison de divergences persistantes entre l'Allemagne et l'Italie sur l'importance de leur place dans le projet Galileo.

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