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Rédaction
18 décembre 2003

L'action du bouquet satellitaire BSkyB progressait fortement mercredi à la mi-journée à la Bourse de Londres après un accord avec la Commission européenne sur l'attribution des droits de diffusion des matchs de football anglais. Les investisseurs estimaient que le groupe contrôlé par Ruppert Murdoch se sortait bien d'une situation qui aurait pu avoir des répercussions financières plus fâcheuses. La Premier League, la ligue professionnelle qui détient les droits de retransmission des matchs de 1ère division anglaise, s'est engagée mardi à faire en sorte qu'après 2006, au moins deux chaînes de télévision puissent diffuser des matches en direct. La sélection des chaînes se fera via une procédure d'appels d'offre proposant des lots "équilibrés" de matches, aucune chaîne ne pourra racheter tous les lots à la fois. En attendant et d'ici à 2006, BSkyB qui est le titulaire actuel de la totalité des droits, a proposé de revendre les droits de diffusion de huit matchs en direct parmi les plus importants à une chaîne rivale chaque saison, à compter de la saison 2004-2005. "C'est finalement une décision plutôt favorable, puisque BSkyB reste la chaîne du football et qu'elle va récupérer de l'argent de la vente des matchs qu'elle doit céder", expliquent les analystes de la banque Goldman Sachs. "Par ailleurs, cela devrait se traduire par une baisse à plus long terme du montant total des droits de retransmission télévisée", ont-ils ajouté. Une analyse partagée par les experts de la banque Merrill Lynch qui ont souligné que "la cession de huit matchs sur 130 n'est pas synonyme de perte d'exclusivité: les abonnés de BSkyB ne vont pas choisir de se désabonner pour cette raison". De leur côté, les analystes de la banque Citigroup Smith Barney ont estimé que "cette décision levait une bonne part d'incertitude qui pesait sur l'évolution du titre BSkyB".

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