Al-Hurra
 

Rédaction
1 mai 2004

La chaîne de télévision américaine en arabe, Alhurra, destinée à redorer le blason des Etats-Unis au Proche-Orient, a trouvé son audience six semaines après son lancement, affirme une enquête publiée à Washington. L'enquête s'appuie sur un sondage de l'institut français Ipsos, réalisé début avril auprès de plus de 3.500 personnes pouvant recevoir cette chaîne transmise par satellite dans la plupart des pays du Proche-Orient. Selon ce sondage, une moyenne de 29% des personnes interrogées ont regardé Alhurra, qui signifie "La libre" en arabe. Le taux le plus bas (18%) se trouve en Egypte et le plus élevé (44%) au Koweit. "Ces chiffres sont meilleurs que ce que nous attendions", a estimé Norman Pattiz, responsable pour le Proche-Orient du Bureau américain de radiodiffusion (BBG), l'agence gouvernementale américaine qui diffuse cette station. Le lancement de cette télévision avait été accueilli avec scepticisme, voire mépris au Proche-Orient. Selon le BBG, Alhurra a pour objectif de redorer l'image de l'Amérique dans la région et de réduire l'influence de la chaîne qatariote Al-Jazira et de sa concurrente Al-Arabiya basée à Dubaï. Ces deux chaînes de télévision d'informations en continu demeurent les plus en vue dans la région. Plusieurs responsables américains, dont le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et le secrétaire d'Etat Colin Powell, se sont plaints ces derniers mois du traitement de l'information sur les hostilités en Irak par Al-Jazira et Al-Arabiya.

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