Rédaction
2 juillet 2004 à 01h00

Environ un millier de personnes ont assisté vendredi en la cathédrale Saint-Louis de La Rochelle aux funérailles de l'ancien journaliste et animateur de radio et de télévision, Georges de Caunes, décédé lundi à l'âge de 85 ans, a constaté l'AFP. Une foule de Rochelais anonymes a suivi l'entrée du cercueil dans la cathédrale où se trouvait des membres de sa famille, des amis et des proches. Les cinq enfants de l'ancien présentateur de télévision, ainsi que ses petits-enfants se trouvaient rassemblés autour de son épouse Anne-Marie. On pouvait notamment voir son fils, l'animateur Antoine de Caunes et son épouse l'actrice, Elsa Zylberstein, ainsi que sa petite-fille l'actrice Emma de Caunes. Jean-Louis Foulquier, fondateur et directeur du festival Francofolies de La Rochelle, où le journaliste était installé depuis 1983, était également présent. Le ministre de la culture, Renaud Donnedieu de Vabres, avait envoyé une couronne. Précédé par deux porte-drapeaux des anciens combattants, le cercueil était recouvert d'un drapeau français et du fanion des expéditions polaires de Paul-Emile Victor, auxquelles Georges de Caunes avait participé en 1948, 1949 et 1951 comme reporter de "Paris Match". Un ami du journaliste, le père Georges Delbos, longtemps missionnaire dans le Pacifique, a rendu hommage aux cours de la cérémonie à Georges de Caunes, le comparant à Nicodème, le "reporter de l'évangile". "Vous aussi Georges vous avez cru!" a affirmé le père Delbos. "C'est de croire que de faire dire des messes pour tous les membres de la famille de Caunes, c'est croire que de participer à une neuvaine pour obtenir une guérison impossible, c'est croire que de voir Dieu dans toutes ses créatures, Eder comprise", a-t-il ajouté en référence à la chienne que le journaliste avait emmenée avec lui sur un îlot du Pacifique pour revivre l'aventure de Robinson Crusoë. La dépouille de l'ancien journaliste doit être incinérée et ses cendres dispersées dans différents endroits du globe que Georges de Caunes a aimés, à indiqué à l'AFP un de ses proches.

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.