Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA)
 

Rédaction
23 septembre 2004

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a présenté le bilan 2003 de TF1, M6, France 2, France 3, France 5 et Radio France. Sur TF1 et M6, le CSA a constaté une forte augmentation du volume horaire des jeux, entamée avec l'arrivée de la télé-réalité avec "Loft story" en 2001, a souligné Agnès Vincent-Deray, conseillère au CSA. Sur TF1, l'offre de jeux a plus que triplé depuis 2000, une hausse en grande partie due aux émissions de télé-réalité. En 2003, la télé-réalité a représenté 457 heures de programme sur la Une, soit 5,2% du temps d'antenne. Sur M6, le volume horaire des jeux a quintuplé entre 2001 et 2003 passant de 111 heures à 535 heures. Cette progression des jeux s'est faite au détriment de la place accordée aux documentaires et aux magazines sur TF1, et aux dépens de l'offre musicale et de la fiction sur M6. Sur TF1, le CSA a noté que la fiction est restée en 2003 le genre dominant (31,5% de la programmation). La fiction française, très présente en soirée et dans le palmarès des meilleures audiences de l'année, était quasiment absente de la grille dans la journée. Sur M6, le CSA a relevé en 2003 la progression des documentaires et des magazines. Les deux chaînes ont respecté les obligations de diffusion et de production. Toutes deux ont été mises en demeure sur le parrainage et une procédure de sanction a été engagée contre TF1 pour publicité clandestine. Sur le service public, le CSA a relevé une baisse importante de la fiction sur France 2 (203 heures de moins qu'en 2002) et sur France 3 (66 heures de moins) au profit du divertissement, ainsi qu'une progression de la fiction sur France 5. Le Conseil a estimé que la complémentarité des programmes offerts par les trois chaînes est un facteur de cohérence au sein du groupe France Télévisions. Il a observé l'horaire tardif de diffusion des émissions culturelles. Les trois chaînes ont largement respecté leurs obligations quantitatives, mais le CSA a signalé à plusieurs reprises des manquements en termes de pluralisme, de protection des mineurs et de réglementation sur la publicité. Radio France, de son côté, a respecté dans l'ensemble ses obligations et a cherché une plus grande proximité avec les auditeurs sur le réseau France Bleu et sur le Mouv', a relevé le Conseil.

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.