Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA)
 

Rédaction
10 février 2005

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a écrit au président de TF1, Patrick Le Lay, pour lui demander de donner la parole avant le 11 février à Gaston Flosse, président de la Polynésie française, à la suite d'une émission "litigieuse" diffusée le 6 février. Selon le CSA, cette émission - un reportage d'une quinzaine de minutes intitulé "Dans les eaux troubles de Tahiti", diffusé dans le cadre de l'émission "Sept à Huit", relatif à la disparition, en septembre 1997, du journaliste Jean-Paul Couraud - met en cause M. Flosse dans la disparition. Soulignant que l'affaire est en cours d'instruction, le CSA a averti TF1 que le reportage ne respectait pas les règles de mesure, de rigueur et d'honnêteté imposées et qu'il était "de nature à altérer la sincérité" de l'élection partielle prévue le 13 février dans les Iles du Vent (Tahiti et Moorea). Le CSA a rencontré les responsables éditoriaux de la chaîne (diffusée en Polynésie française au sein du bouquet Tahiti Nui Satellite) pour leur indiquer les mesures "les plus appropriées pour corriger les effets de cette diffusion". A l'occasion de cette rencontre, TF1 s'est engagée, selon les informations disponibles sur le site du CSA, à cesser "toute nouvelle rediffusion en Polynésie de l'émission litigieuse" et à permettre à M. Flosse de "s'exprimer à l'antenne de TF1 sur sa mise en cause dans le reportage incriminé, dans des conditions telles que ce reportage ne puisse avoir pour effet d'altérer la sincérité du scrutin du 13 février".

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