Grève
 

Rédaction
10 mars 2005 à 03h00
Les antennes de Radio France ont été plus ou moins perturbées jeudi par la grève, organisée dans le cadre de la journée
nationale d'action, tandis que le journal de la mi-journée de France 3 a été remplacé dans une majorité de régions par l'édition des régions de France 3 Satellite, a-t-on appris auprès des directions.Au sein du groupe public Radio France, le 7/9 de France Inter n'a pas été
diffusé et a été remplacé par de la musique. France Info ne diffusait pas les reportages, tandis que l'antenne de France Culture a été perturbée, a indiqué la direction.
A France Inter, sur 150 personnes inscrites au tableau de service jeudi
matin, 6 étaient en grève, à France Info, sur 62 personnes inscrites, 3
faisaient grève, à France Musiques, sur 44 inscrits, il y avait 2 grévistes et
sur FIP, sur 28 personnes inscrites, 2 faisaient grève, selon des chiffres
communiqués par la direction.
Sur le réseau France Bleu, la direction comptabilisait 30% de grévistes
avec de fortes disparités d'une station à l'autre, certaines fonctionnant
normalement et d'autres étant très perturbées, a-t-on expliqué de même source.
Les syndicats contactés n'ont pas été en mesure de fournir de taux de
participation à la grève.
A France 3, la majorité des journaux de la mi-journée ont été remplacés par
l'édition des régions, habituellement diffusée par France 3 sur le satellite,
a-t-on appris auprès de la direction et des syndicats.
Selon la direction de la chaîne, il y avait 24,25% de grévistes en fin de
matinée et 24,01% de grévistes dans l'après-midi.
De son côté le Syndicat national des journalistes (SNJ) de la chaîne s'est
félicité dans un communiqué de la forte mobilisation de ses adhérents,
estimant que "87% des rédactions régionales et la rédaction nationale n'ont
pas pu réaliser de journaux" et que "près de 90% des rédactions locales n'ont
pas eu d'édition).
Il se déclare convaincu que "cette journée ne sera pas une journée +pour
rien+" dans le "combat pour la défense des précaires et une augmentation
générale des salaires".
A France 2, la direction décomptait "moins de 1%" de grévistes et
soulignait l'absence de perturbations à l'antenne.
!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.