Les conditions de candidature aux fréquences de la bande FM seront officialisées dans la nuit du 31 décembre, a indiqué Philippe Levrier, membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) lors d'un colloque du Syndicat interprofessionnel des radios et télévisions indépendantes (SIRTI). Selon une loi de juillet 2004, le CSA est chargé de procéder à "l'élaboration d'un nouveau plan de fréquences en vue du développement optimal de la diffusion radiophonique au plan national et, d'autre part, à l'optimisation de la diffusion et de la couverture des services associatifs, locaux, régionaux et thématiques indépendants". A cet effet, le CSA a procédé à une consultation des opérateurs de radios, pour laquelle il a reçu 28 contributions dont il a fait la synthèse. Selon M. Levrier, responsable du projet "FM 2006" au CSA, cette synthèse indique que les opérateurs de stations de radio ne sont pas favorables à une remise à plat totale du système de la bande FM, avec réattribution générale de toutes les fréquences. Tandis que les grands opérateurs souhaitent disposer d'une fréquence unique sur l'ensemble du territoire, les radios indépendantes penchent pour le statu quo. Selon Philippe Levrier, les contributions reçues par le CSA sont cependant favorables à certaines des idées techniques pour la réorganisation de la bande FM (réduction des interférences dans les zones de recouvrement de couverture, modernisation du parc de récepteurs, disparition des contraintes de planification liées au pilotage de réémetteurs par reprise du signal d'un émetteur-pilote). Selon les réponses que nous avons reçues, a indiqué Philippe Levrier, il n'est "pas nécessaire de raser le bâtiment existant", mais celui-ci peut être "sérieusement rénové".