Galileo
 

Rédaction
21 juin 2005

Les deux candidats à la concession du système européen de navigation par satellite Galileo, Alcatel-Finmeccanica d'une part et EADS-Thales d'autre part, ont déposé comme prévu lundi une "proposition conjointe", a-t-on appris lundi auprès de Galileo JU. "Nous avons bien reçu la proposition et nous donnerons notre décision le 27 juin", a indiqué à l'AFP Peter Marchlewski, le porte-parole de l'entreprise publique européenne. Les deux consortiums candidats à la concession de Galileo avaient jusqu'à ce lundi pour déposer une telle offre. Il y a un mois, la Commission européenne avait reconnu qu'une "réflexion" était "en cours" sur une possible fusion des offres des deux consortiums, un scénario qui rencontre depuis le début l'opposition de l'Allemagne. Les deux consortiums iNavSat (EADS, Thales, Immarsat) et Eurely (Alcatel, Finmeccanica, Aena, Hispasat) ont déposé des offres concurrentes pour obtenir la concession du système. Mais l'entreprise publique européenne Galileo JU a échoué par deux fois à les départager. Selon un communiqué envoyé lundi par les deux consortiums, "le seul moyen d'assurer un meilleur rapport qualité-prix pour le secteur public est de fusionner leurs ressources et leur expérience et de combiner leur approches commerciales complémentaires pour la mise en oeuvre de Galileo". D'après eux, "la fusion des deux consortia réduira de manière significative les impôts des contribuables européens". Galileo sera le concurrent européen du seul grand système de navigation par satellite existant aujourd'hui, le GPS américain. Le futur concessionnaire aura la charge d'exploiter Galileo pendant 20 ans et d'en tirer des recettes commerciales.

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