Radio
 

Rédaction
7 novembre 2005 à 01h00

La radio Beur FM a condamné lundi "de toutes ses forces" les violences dans les banlieues, parce que leurs jeunes auteurs "en seront les principales victimes". "La jeunesse en rupture de ban se sent insultée et se révolte. Elle manifeste une violence gratuite que nous condamnons de toutes nos forces, car elle en sera la principale victime", a estimé Beur FM dans un communiqué. La radio a souligné que "depuis trop longtemps, le feu couve sous les braises de la précarité, du chômage, de l'exclusion et de la discrimation". Se qualifiant de "média laïque et républicain", Beur FM a indiqué que dans ce contexte de violences urbaines, elle "se mobilise, encore plus, pour donner la parole aux jeunes, aux familles, aux associations et aux élus pour tenter de ramener le calme, de pointer les responsabilités et de travailler sur le long terme avec les principaux concernés". De 06H00 à minuit, la radio diffuse ainsi des "éditions spéciales régulières" d'information, selon le communiqué. Toutes les heures, elle propose des "chroniques, reportages, réactions, flashs spéciaux". Le soir, de 19H00 à 20H30, elle diffuse un "forum débat interactif", puis consacre sa tranche de 21H00 à minuit à une émission de libre antenne

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.