Arte
 

Rédaction
19 novembre 2005

Le programme danse du 34e Festival d'automne à Paris accueille le chorégraphe et scénographe japonais Saburo Teshigawara avec sa récente création "Kazahana" pour 9 danseurs et ARTE consacre deux émissions à ce créateur préoccupé par la "qualité interne d'un mouvement" les 19 et 20 novembre. C'est à la Maison de la Culture de Créteil (Val-de-Marne) qu'il sera possible de voir "Kazahana" interprété par le groupe Karas (Les Corbeaux) sur une musique et une bande son de Neil Griffiths. Ce ballet se veut "une exploration du sens de la beauté et du temps en danse", un mélange de matière végétale et de souffle : en japonais, "kaze" signifie le vent et "hana" la fleur. "Danser c'est jouer avec l'air, affirme d'ailleurs Saburo Teshigawara, c'est ressentir le corps comme l'air et l'air comme le corps". Le 19 novembre à 22H30, ARTE diffusera "Danser l'invisible", un documentaire de 58 minutes signé par Elisabeth Coronel sur le chorégraphe japonais qu'elle a filmé à Tokyo et en France alors qu'il préparait "Kazahana". Le film s'efforce de mieux saisir le regard sur le monde de ce créateur et s'approche de "ce que même les yeux ne peuvent voir". On retrouvera Saburo Teshigawara danseur ainsi qu'une complice de ses débuts, Kei Miyata, dans le film "In pages", une "page" de danse qui les montre évoluant dans une "installation" imaginée par le chorégraphe et qui est une re-création pour l'écran de deux de ses solos de sa pièce "Bones in pages" (le 20 novembre 20H15). Saburo Teshigawara a étudié les arts plastiques et la danse classique avant de devenir en 1981 chorégraphe et de fonder quatre ans plus tard sa compagnie Karas dans le but de rechercher une "nouvelle forme de beauté".

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