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Rédaction
19 janvier 2006

Les autorités belges de la concurrence ont ouvert une enquête sur l'opérateur de téléphonie mobile Proximus (groupe Belgacom), au siège duquel ils ont effectué des perquisitions jeudi, a-t-on appris de sources concordantes. Selon Base, l'un des deux concurrents de Proximus avec Mobistar (groupe France Télécom), une vingtaine de personnes ont visité et fouillé les locaux de Proximus jeudi matin. Une enquête a bien été ouverte, après une plainte déposée par Base, a confirmé Proximus dans un communiqué. Base reproche à son rival de l'exclure du marché des clients professionnels en pratiquant des prix trop bas. Le service de la concurrence du ministère belge de l'Economie craint que "Proximus ne pratique des prix trop bas pour les clients professionnels", a-t-on confirmé au Conseil de la concurrence, qui instruit les affaires mises au jour par les services du ministère. "Depuis quelque années, on a des problèmes avec la politique tarifaire de Proximus sur le marché des professionnels, car il retient ses clients en offrant des tarifs si bas qu'on risque de vendre à perte si on essaie de les concurrencer", déplore Bart Vandesompele, porte-parole chez Base. Base a déposé plainte en octobre devant le Conseil de la Concurrence. Mobistar de son côté a préféré la voie judiciaire: le groupe a une affaire en cours devant le tribunal de commerce de Bruxelles contre Proximus pour "abus de position dominante" sur le marché des clients professionnels. Proximus a tenu jeudi à marquer "son étonnement et son indignation devant de telles accusations", affirmant rester "serein quant aux résultats de cette enquête".

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