France Bleu
 

Rédaction
16 février 2006 à 01h00

Le syndicat CFTC de l'audiovisuel (USNA-CFTC) appelle les animateurs des radios locales du réseau France Bleu (groupe Radio France) à cesser le travail à partir du 6 mars "pour une durée indéterminée", notamment pour des questions de rémunération, a indiqué le syndicat . L'USNA-CFTC réclame pour les animateurs une "indemnité de fonction pérenne" de 250 euros par mois, jugée nécessaire "compte tenu de l'évolution du métier" d'animateur, a-t-elle expliqué dans un communiqué. Le syndicat souhaite que cette indemnité bénéficie d'une "rétroactivité au 1er janvier 2006". Il réclame également une "prime exceptionnelle de rattrapage", un nouveau mode de calcul de la prime d'ancienneté et une revalorisation de certaines grilles salariales. L'USNA-CFTC demande aussi "un engagement écrit de la direction pour aborder le problème des droits d'auteur des animateurs des radios locales, ainsi que les nouveaux supports numériques". Selon Josiane Gasc-Cabrol, responsable de l'USNA-CFTC à Radio France, ce syndicat est l'un des plus influents chez les animateurs des 49 stations locales de France Bleu. En outre, d'autres syndicats soutiennent les revendications de la CFTC, a-t-elle déclaré à l'AFP. Environ 400 animateurs, recensés dans la catégorie des PARL (personnel d'antenne des radios locales), travaillent pour Radio France, où ils ont été intégrés avec des contrats à durée indéterminée en 1999. "Depuis cette date, rien n'a changé", a souligné Ronan Manuel, animateur de France Bleu Armorique à Rennes, qui évoque la "lassitude" des PARL. "Nous sommes présents à l'antenne 80% du temps et nous demandons à jouir d'avantages comparables à ceux des journalistes, dont les salaires sont régulièrement augmentés", a-t-il ajouté.

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