France 3
 

Rédaction
2 juin 2006

Née des rêves du tsar Pierre Ier, Saint-Pétersbourg, ville de pierres et d'eau traversée par la Néva, dévoile ,ce soir à 20h55 sur France 3, la magnificence de ses palais lors des nuits blanches de juin mais aussi ses zones d'ombre, où résonnent encore les pas des héros de Dostoïevski. Pour le troisième numéro de la série "Un soir à...", lancée cette année, l'équipe de Thalassa est partie à la découverte de cette ancienne cité impériale, construite sur des marais et tournée vers l'Europe. Guidé par l'écrivain Evgueni Anissimov, amoureux fou de Saint-Pétersbourg, on déambule dans cette ville magique, née de la volonté du tsar Pierre Le Grand en 1703, dont les statues ornent les places. Ville d'origine de Vladimir Poutine, Saint-Pétersbourg, qui fut longtemps considérée comme la capitale du crime, recèle aussi sa part d'ombre, ses cours misérables et ses murs écaillés derrière les facades des palais. Une ville où déambulent les fantômes des personnages de Doistoïevski, celle des "pauvres gens" de "Crimes et Châtiments". Bien que le port de Saint-Pétersbourg soit pris par les glaces cinq mois de l'année, le trafic est très dense. Depuis l'éclatement de l'URSS et l'indépendance des pays baltes, Saint-Pétersbourg est le seul port russe sur la mer Baltique, où transitent pétrole, houille, métaux, bois et machines outils. Un port stratégique aujourd'hui privatisé. A travers ce reportage, on fait escale "Au 109 rue des Vétérans", un immeuble de marins construit au moment de l'effondrement de l'Union soviétique. Viktor, un marin au chômage, qui travaillait autrefois pour la grande compagnie maritime soviétique, attend depuis 8 mois de retrouver un emploi. Pour lui, les nuits blanches de juin, synonymes de fête, ont un goût amer. A travers les reportages de France 3, Saint-Pétersbourg n'apparaît pas seulement comme un "musée en plein air" ou la "Venise verte du Nord" mais se révèle aussi comme une ville contrastée, qui aimerait devenir la digne rivale de Moscou.

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