Neuf
 

Rédaction
19 mai 2006

Wengo, filiale de Neuf Cegetel, a lancé vendredi un nouveau logiciel qui va permettre dans un premier temps de "chatter" avec les utilisateurs d'autres messageries comme celles de MSN et Yahoo avant d'étendre cette possibilité à la voix et à la visioconférence. Baptisé "Wengophone 2", ce logiciel est téléchargeable sur le site de wengo (www.wengo.fr). Il peut être installé sur toutes les plates-formes Mac, Linux, Pocket PC et Smartphone. La première innovation de cette nouvelle version est d'être interopérable avec les principales messageries instantanées actuelles (MSN, AOL, Yahoo, Google...). A ce jour, c'est le seul logiciel permettant de "chatter" avec toutes les communautés, souligne David Bitton, son directeur général. Concrètement, l'utilisateur peut inclure dans son wengophone ses contacts MSN, Yahoo et autres et discuter avec eux alors que les logiciels actuels n'autorisent pas les contacts hors de sa communauté. Par exemple, les "MSN" ne parlent qu'entre eux. Après le "chat", Wengo va étendre cette interopérabilité aux appels et à la vidéoconférence de PC à PC. M. Bitton la promet pour la fin 2006 et ils seront gratuits. Rappelant le choix stratégique de Wengo pour le logiciel libre (qui permet aux développeurs du monde entier de participer à l'amélioration de l'application), M. Bitton a dit miser sur les marchés émergents pour développer ses activités. Wengophone est disponible en dix langues dont le chinois, marché sur lequel la filiale de Neuf Cegetel affirme rencontrer "une forte progression". M. Bitton a réaffirmé son objectif d'atteindre l'équilibre financier à fin 2007, grâce notamment à une nouvelle activité, la marque blanche : Wengo met à disposition sa technologie en laissant à l'acquéreur la possibilité d'y apposer sa marque. Wengo compte réaliser 20% de son chiffre d'affaires sur ce secteur. Selon M. Bitton, des discussions sont en cours avec des opérateurs de téléphonie mobile et des fournisseurs d'accès internet. Le chiffre d'affaires pour 2005 s'est élevé à 600.000 euros pour une perte nette de 2,5 millions d'euros, a-t-il précisé, tout en soulignant que pour les quatre premiers mois 2006, le c.a. s'établissait déjà à 500.000 euros. Sur les 900.000 internautes inscrits sur le site, quelque 20.000 clients ont effectivement acheté des services, pour une moyenne mensuelle de 5 euros HT. Si les communications sont gratuites de PC à PC, elles sont payantes vers les téléphones fixes ou mobiles.

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.