GSM
 

Rédaction
13 octobre 2006

Le premier opérateur de télécommunications mobiles japonais, NTT DoCoMo, a annoncé la sortie prochaine d'un téléphone qui se bloque seul lorsqu'il est loin de son propriétaire, et d'autres modèles que l'on retrouve en cas de perte par localisation satellite. Le terminal "auto-bloquant", fabriqué par Panasonic, est muni d'un mécanisme de sécurité s'appuyant sur une petite carte électronique détachable à glisser dans une poche. Grâce à cette "clef de sécurité", lorsque le propriétaire du téléphone s'éloigne intentionnellement de ce dernier, l'oublie quelque part ou se le fait voler, il se bloque automatiquement. Il redevient fonctionnel lorsque l'utilisateur se rapproche. "Le système s'appuie sur une technologie de communication entre le téléphone et la carte de sécurité. Dès que le signal entre les deux ne passe plus, parce qu'ils sont trop distants l'un de l'autre, le téléphone se bloque", a détaillé à l'AFP un porte-parole de Panasonic. Toujours dans le registre sécuritaire, NTT DoCoMo, qui s'apprête à mettre en vente une nouvelle série de quatorze téléphones de troisième génération (3G) et de troisième génération et demie (3,5G), propose une fonction de recherche de mobile égaré, par localisation satellite GPS. Ce service payant (315 yens par mois, soit 2,10 euros) permet de situer un téléphone perdu via un site internet dédié. Il est compatible avec les terminaux DoCoMo équipés d'un récepteur GPS, soit à ce jour une dizaine de modèles. Ces téléphones intègrent également des fonctions de radionavigation, avec cartographie et guide vocal. Les nouveaux terminaux de NTT DoCoMo, qui, grâce à une puce sans contact, font aussi office de porte-monnaie électronique pré-payé, de carte de crédit, de carte de fidélité de magasins, de ticket de train urbain ou de billet d'avion, sont également dotés de systèmes d'authentification biométrique par reconnaissance vocale ou faciale, ou par lecture des empreintes digitales. Ces systèmes sont d'abord conçus pour rassurer les clients, les vols de téléphones étant rarissimes au Japon, et la plupart des appareils perdus étant rapportés aux objets trouvés ou au commissariat du coin.

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