France 5
 

Rédaction
25 décembre 2006

Pour les fêtes de fin d'année, France 5 propose aux téléspectateurs de partir sur les traces de "L'aventurière", une jeune Russe née en 1900, qui va parcourir les continents : Iris n'a jamais existé mais le déroulé de sa vie (fictive) est une plongée dans le monde d'avant 1940. Pour cette série en six épisodes, diffusée sur sur France 5 le 25 décembre, 1er et 8 janvier à 20H40, l'auteur Alain Wieder a mêle images d'archives et extraits de films, le tout entrecoupé de vignettes de bandes dessinées réalisées par Luc Desportes. Sandrine Bonnaire prête sa voix à Iris tandis que Pierre Arditi conte les péripéties de la jeune femme, mélange de Tintin et d'Alexandra David-Néel. Iris naît dans une famille de l'aristocratie russe en 1900. Intrépide et généreuse, elle participe à la révolution d'Octobre, avant de devoir fuir vers la France, à travers la Pologne. Ses aventures la mènent à New York, où elle rencontre un jeune milliardaire, Arthur White, qu'elle épouse. Avec son mari, elle parcourt la planète, à la manière de Tintin, de l'Amérique du Sud à l'Afrique, en passant par le pôle Nord, la Chine et l'Empire britannique. "J'avais envie de raconter non pas une histoire, mais une époque, de 1900 à 1940", explique le concepteur de la série Alain Wieder. "Ce sont les premières années du cinéma, il y a encore des aventuriers, et la toile de fond historique est agitée". Alain Wieder a bâti une trame et les documentalistes sont parties à la recherche d'images, issues d'une quarantaine de sources disséminées dans le monde : fonds conservés dans des universités américaines, images de voyages tournées par des opérateurs employés par de riches familles, collection privée d'un maharadja indien... Un jeu de ping-pong s'instaurait alors, entre l'écriture et les images ramenées par l'équipe, afin de faire coller au plus près le scénario aux images choisies. Ce mariage entre le réel et l'imaginaire a engendré un film inclassable (ni fiction ni documentaire), mais captivant, divertissant et...pédagogique, car il raconte les soubresauts de la première moitié du siècle. Au gré des épisodes, le téléspectateur découvre des images étonnantes des bébés de l'aristocratie russe confiés en nourrice aux paysans du domaine, d'une opiumerie en Chine ou d'expéditions au Pôle. "L'histoire, ce ne sont pas seulement les événements, c'est aussi quelque chose qui est vécu par les gens. Cette série est un moyen de leur donner une nouvelle vie", souligne Alain Wieder.

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