GSM
 

Rédaction
24 décembre 2006

La téléphonie 3G sera disponible en Algérie probablement en 2007 selon le gouvernement qui annonce le lancement d'appel d'offres pour l'exploitation et la commercialisation de l'UMTS sur le marché algérien. « Des licences seront délivrées en 2007 pour l'exploitation et la commercialisation en Algérie de la troisième génération de téléphonie mobile, UMTS », a annoncé le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Boudjemaâ Haïchour. En Algérie, avec le verrouillage du champ médiatique, l'UMTS ne servira pas vraiment à grand-chose, sauf si des télévisions étrangères comme le groupe arabe ART proposent leurs services. Sans la télévision, l'UMTS n'apportera rien de nouveau pour les abonnés algériens. Il reste un autre obstacle qui est celui du coût d'une ligne UMTS et des communications sur le réseau de troisième génération. Actuellement, les coûts des communications sur le mobile restent relativement élevées comparées aux salaires. Une minute pour 8 DA dans le même réseau alors que le salaire minimum est de 12.000 DA, malgré le développement spectaculaire du marché. Le nombre d'abonnés est passé de 54.000, en 2002, à 19 millions en 2006. La concurrence entre les trois opérateurs Djezzy, Mobilis et Nedjma devrait faire baisser davantage les prix. Le ministre a écarté dans l'immédiat l'arrivée sur le marché national de la téléphonie mobile d'un quatrième opérateur. « Rien n'est prévu pour le moment », a affirmé M. Haïchour. Concernant la e-gouvernance, Haïchour a précisé que « les choses sont bien avancées pour ce qui est du réseau intranet intergouvernemental ou de la e-commission chargée de relier les institutions entre elles pour arriver à zéro papier ».

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