Philips
 

Rédaction
29 mars 2008

La fédération CFDT de la Métallurgie a dénoncé vendredi les plans sociaux qui se multiplient depuis plusieurs années dans le groupe Philips en France, au lendemain de l'annonce de la suppression de 279 emplois sur le site Philips EGP de Dreux (Eure-et-Loir). Au total, "l'entreprise est passée de 12.000 salariés au 1er avril 1999 à près d'un tiers de cet effectif aujourd'hui", soit environ 4.500 salariés sur l'ensemble du territoire, indique le syndicat dans un communiqué. Outre les 279 suppressions du plan social de Dreux, qui devrait débuter en août prochain, "le 1er avril 2008, l'entreprise va perdre encore 260 salariés (230 à Suresnes et une trentaine au Mans) à la suite de la vente de deux de ses activités", souligne la CFDT. En dix ans, le groupe néerlandais s'est séparé de ses branches semi-conducteurs, cartes électroniques et téléphonie mobile, rappelle-t-elle. "La CFDT s'inquiète de cette situation (...). Elle constate que de plus en plus, la direction propose des plans sociaux très en amont de problèmes à venir pour éviter de perdre de l'argent. Mais la CFDT regrette que son anticipation ne s'applique pas aux problèmes d'emploi", ajoute le communiqué. "La CFDT ne peut que limiter les dégâts lors des PSE (plans sociaux d'entreprise, ndlr)", déplore le syndicat, qui entend continuer jouer "tout son rôle au niveau local dans les instances de représentation du personnel", notamment "en s'informant sur la marche et la stratégie de l'entreprise et (...) en influant sur les choix et en étant force de proposition". La direction de l'entreprise Philips EGP a annoncé jeudi la suppression de 279 emplois à Dreux (Eure-et-Loir), sur les 540 que compte l'entreprise.

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