Jeux Olympiques
 

Rédaction
8 avril 2008 à 01h00
Un journaliste, reporteur d'images (JRI) de France 2 a été blessé lundi à Paris par des policiers qui l'ont molesté pendant qu'il filmait sur le trajet de la flamme olympique à Paris, a-t-on appris auprès de France 2. Bruno Girodon, 45 ans, filmait une relayeuse handicapée peu après le départ de la flamme olympique vers 13h30 quand il a été "pris à partie par les forces de police", a indiqué le chef du service des JRI de france 2, Roger Motte. M. Girodon, qui s'est présenté comme JRI, a été "mis à terre et frappé à la tête", a indiqué M. Mottte. Il a "perdu connaissance une dizaine de secondes", s'est relevé et a tenté de recommencer à travailler avant d'être conduit à l'hôpital. M. Girodon, qui va "vraisemblablement porter plainte", a été "touché à l'épaule, qui n'est pas cassée, mais a été immobilisée". Le journaliste porte aussi "des traces sur le front", a précisé M. Motte. Il a pu quitter l'hôpital lundi soir après avoir passé des radios. Selon M. Motte, le journaliste doit être interrogé mardi par l'Inspection générale des services (IGS, "police des polices") qui a ouvert une enquête administrative. selon la même source.
D'autre part la préfecture de police (PP) de Paris a indiqué lundi soir à l'AFP qu'elle n'avait pas empêché les caméras de filmer après que
la direction de France 3 eut invoqué un problème avec la police lors de la retransmission télévisée perturbée du parcours de la flamme olympique.
Selon la PP, "plusieurs centaines de manifestants hostiles cherchant à empêcher le départ de la flamme olympique sur l'itinéraire prévu a pu
provoquer des bousculade rendant difficile le travail des journalistes". La PP a ajouté que "en aucun cas le service d'ordre assuré par la
préfecture de police n'a souhaité empêcher les caméras de filmer, dont elle a au contraire tenté de faciliter le travail dans un climat tendu".
La retransmission télévisée en direct du parcours parisien de la flamme olympique a été perturbée lundi sur France 3 à la mi-journée, la direction invoquant un problème avec la police tandis que la section du Syndicat natiobal des journalistes de la chaîne a redouté une "censure".
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