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Rédaction
14 septembre 2008 à 01h00

Le "groupement pour le pluralisme des médias", qui réunit une partie des médias privés vivant de recettes publicitaires, ont fait part au gouvernement de leurs "vives préoccupations" concernant le projet gouvernemental d'augmenter la publicité sur les chaînes "historiques" TF1 et M6. Le groupement, qui associe de nouveaux entrants de la TNT (NRJ Group, Direct 8, Virgin 17), des télévisions locales et des organismes professionnels de presse écrite et de l'audiovisuel, a été reçu à Matignon. Il évalue à 500 millions d'euros l'impact publicitaire engendré par le projet de décret du gouvernement permettant l'augmentation de la publicité sur TF1 et M6, explique-t-il dans un communiqué. Le groupement souhaite qu'aucune décision d'augmentation de la publicité sur ces deux chaînes ne soit prise "avant d'étudier l'évolution du marché publicitaire, suite aux premières étapes de la suppression de la publicité sur France télévisions", estimant qu'il faut pour cela "bénéficier d'une visibilité d'au moins un an". Si une augmentation de la publicité est décidée pour TF1 et M6, il souhaite qu'"une montée en charge modérée" soit étudiée. Le groupement comprend pour la presse écrite: le Syndicat de la Presse Magazine et d'Information (SPMI), le Syndicat de la Presse Quotidienne Régionale (SPQR), le Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale (SPQN), la Fédération Nationale de la Presse Française (FNPF), l'Association pour la Promotion de la Presse Magazine (APPM). Pour la radio, les signataires sont le Syndicat Indépendant des Régies de Radios Privées (SIRRP) et le Syndicat Interprofessionnel des Radios et Télévisions Indépendantes (SIRTI). Pour les télévisions du câble, du satellite et de la TNT, il y a l'Association des Chaînes Conventionnées Editrices de Services (ACCeS), les Locales TV et quelques nouveaux entrants de la TNT.

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