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Rédaction
2 octobre 2008

Le Groupement pour le pluralisme des médias demande dans un communiqué "la suspension", jusqu'à la fin des états généraux de la presse, "de toute initiative relative à la transposition de la Directive SMA", qui assouplit les règles de diffusion de la publicité. Ce groupe "demande la suspension de toute initiative - réglementaire ou législative - relative à la transposition de la Directive SMA". "Les décisions équilibrées et garantes du pluralisme, en matière de régulation du marché publicitaire, (doivent) nécessairement découler de l'issue des travaux à venir sur la presse et la création", précise ce groupement qui réunit des représentants de la presse, de la radio et de télévisions de la TNT, du câble et du satellite. Nicolas Sarkozy donnera jeudi le coup d'envoi des états généraux de la presse, destinés à trouver des solutions aux difficultés économiques de la presse écrite. "Pour que le pluralisme, la création et l'indispensable passage au numérique sortent gagnants de ces chantiers, il est indispensable que les décisions relatives au partage du marché publicitaire ne soient prises qu'à l'issue de ces travaux", affirme ce groupement. La directive européenne SMA - pour Services Medias Audiovisuels- assouplit les règles de diffusion de la publicité, relevant la durée de la publicité sur les chaînes hertziennes de neuf minutes par heure, contre six actuellement. Dans un précédent communiqué, ce groupement avait estimé que la directive SMA "pourrait engendrer un transfert d'environ 500 millions d'euros de recettes publicitaires au profit des seules chaînes historiques TF1 et M6, mettant ainsi en péril le pluralisme et la diversité des médias".

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