Rédaction
19 février 2009 à 01h00

Une procédure de licenciement économique a été officiellement lancée à la société 'Pace Europe' (ex 'Xcom Multimédia Communications') à Meylan, en Isère. Une vingtaine de personnes ont déjà été licenciées en septembre 2008. Le reste (23 salariés) à partir du mois prochain. La fermeture du site sera terminée avant l'été."Pace Europe", filiale à 100 % du groupe anglais "Pace", développe des décodeurs de télévision numérique (Set-Top Box) pour des opérateurs mondiaux de télévision payante.Le groupe Pace (550 employés dans le monde, 8ème rang mondial des fabricants de décodeurs) a racheté, il y a moins d'un an, au groupe néerlandais Philips www.philips.com ses divisions 'Set-Top Box' (5è rang mondial des fabricants de décodeurs) et 'Connectivity Solutions', soit 335 personnes principalement basées à Suresnes, près de Paris.Cette nouvelle entité a fait grimpé le groupe Pace au 3ème rang mondial des fabricants de décodeurs.Dans le même temps, alors que les derniers chiffres sont favorables à la pérennité du site isérois (un des seuls départements du groupe faisant des bénéfices), la direction anglaise persiste à vouloir y supprimer des emplois, délocalisant en Inde et relocalisant en Angleterre les activités de développement du site grenoblois. Officiellement à cause de la crise mondiale. Pour l'histoire, c'est en 2001 que Pace avait racheté Xcom pour son portefeuille de produits innovants (CDTV410, DTVA, Puma) et son réseau de vente international, reboostant ainsi les ventes de Pace, réseau qui était principalement établi au Royaume-Uni. Il ne reste plus rien de tout celà aujourd'hui. "Silence, on ferme !"

2 commentaires

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Dub - Il y a 15 ans
La crise a bon dos, elle permet de faire le ménage sans avoir à se justifier y compris dans les secteurs qui marchent bien. Au nom d'un avenir soit disant sombre on prend des mesures très conservatrices en matière d'emploi. Pour Pace, il s'agit surtout d'un manque d'ambition technologique qu'il est question désormais.
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larry - Il y a 15 ans
On reparlera sûrement de licenciements à Suresnes chez les ex-Philips STB, à moins que ça ne soit déjà fait.
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