Le groupe Velvet Sundown a fait le buzz avec plus d'un million de streams sur Spotify en quelques semaines.
Il a été révélé qu'il était entièrement généré par l'IA, y compris sa musique et son histoire, soulevant des débats sur l'authenticité. Des professionnels de l'industrie musicale demandent que les plateformes de streaming soient légalement tenues de signaler la musique générée par l'IA, afin d'informer les consommateurs sur les origines des chansons.
Roberto Neri, directeur général de l'Ivors Academy, a exprimé des inquiétudes sur la transparence et la paternité des œuvres générées par l'IA, tout en reconnaissant un potentiel bénéfique de l'IA si elle est utilisée éthiquement. Sophie Jones, de la BPI, a également soutenu des appels pour un étiquetage clair, affirmant que l'IA devrait servir la créativité humaine.
Aurelien Herault, de Deezer, a mentionné que leur service utilise un logiciel pour identifier et étiqueter les morceaux générés par l'IA, insistant sur la nécessité de transparence.
Actuellement, Spotify ne signale pas la musique générée par l'IA et a été critiqué pour avoir intégré des "artistes fantômes" dans certaines playlists.
Les plateformes balancent entre l'intérêt de gagner beaucoup d'argent grâce à l'IA tout en marchant sur ses œufs pour ne pas froisser l'industrie de la musique.
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