Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA)
 

Rédaction
20 mars 2002

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a rendu publique une "mise en garde" à TF1, France 2, France 3, Canal+ et M6 sur les temps d'antenne et temps de parole des candidats à l'élection présidentielle et de leurs soutiens. La période considérée est la première quinzaine du mois de mars. Le CSA a fait "le constat de deux anomalies". "La grande majorité des candidats déclarés n'ont à ce jour disposé que d'un temps de parole très réduit". L'autorité de régulation estime "anormal" que "des candidats, dont la capacité à réunir les parrainages nécessaires à leur participation effective à l'élection n'est pas négligeable, n'aient pas possibilité de s'adresser à l'opinion grâce à un temps de parole équitable". Le CSA estime en outre que "l'écart entre les temps d'antenne et de parole attribués à MM. Chirac et Jospin ainsi qu'à leurs soutiens d'une part, et à l'ensemble des autres candidats déclarés et leurs soutiens d'autre part, reste trop important, bien que certaines chaînes l'aient sensiblement réduit". Il demande "instamment à tous les opérateurs de télévision et de radio de ne pas s'inscrire prématurément dans une logique d'anticipation du second tour". D'ici au 4 avril, il leur demande "d'assurer aux autres candidats un temps significativement supérieur à la moitié du temps consacré à la campagne électorale". A partir du 5 avril, ajoute le CSA "les services de radio et de télévision doivent assurer une stricte égalité de temps de parole entre tous les candidats qui figureront sur la liste établie par le Conseil constitutionnel".

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