Radio numérique
 

Rédaction
22 septembre 2009 à 01h00  
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Longtemps journaliste à France 2, Rachid Arhab est membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) depuis 2007. Il est notamment en charge du dossier de la radio numérique dont le lancement est prévu pour la fin de l'année dans trois villes, Paris, Nice et Marseille. Avant une généralisation à tout le territoire qui doit s'étaler jusqu'en 2014. Rachid Arhab explique aux « Echos » comment créer les conditions d'un lancement réussi de la radio numérique terrestre (RNT). Il souligne qu' "avec la crise, certains acteurs sont effectivement un peu moins pressés de lancer la radio numérique terrestre. Toutes les stations ont néanmoins renvoyé leurs conventions. Il ne faut pas oublier que ce sont les radios elles-mêmes qui, en 2006, se sont regroupées pour demander la numérisation rapide de la radio, dernier média à ne pas avoir encore franchi le pas. Aujourd'hui, la situation économique ne facilite pas les choses. Les stations vont devoir continuer à payer un coût de diffusion pour la radio analogique. A cela va s'ajouter un nouveau coût de diffusion pour la radio numérique sans qu'elles sachent combien de temps cela va durer. Il faut donc éteindre le signal radio analogique pour passer au numérique." Il poursuit ainsi : "Nous réfléchissons à un appel national pour un mutliplexe. Cet appel à candidatures arrivera début 2010 et se fera conjointement à un appel régional. Mais les candidats retenus au niveau tional auront également de fortes obligations de couverture. Leurs radios devront être accessibles sur 90 % du territoire. Nous n'avons jamais cessé d'avoir des échanges avec les radios, nous les avons toujours écoutées. S'il existe d'autres raisons pour retarder la RNT, je veux les entendre et que l'on mette tous les problèmes sur la table. C'est au CSA que cela se décide. Je ne porterai pas le dossier de la radio numérique contre elles. Si la RNT est retardée, nous demanderons des contreparties. Les stations devront plus parler de la radio numérique sur leurs ondes pour faire comprendre aux auditeurs qu'outre une meilleure qualité sonore, ils auront accès à plus de radios, des nouveaux programmes et des images qui s'afficheront sur l'écran de leur poste."

2 commentaires

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Dalton - Il y a 15 ans
le choix de la (france) pour ce mode de diffusion provoque donc une controverse et il n'est pas sans rappeler l'isolement que représentait la norme de télévision analogique secam parmi tous les autres pays d'europe de l'ouest qui avaient opté pour le pal ???
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Dalton - Il y a 15 ans
la france fait cavalier seul appel à nos représentants (régions frontalières) au parlement européen:on veut pas étre coupé de nos voisins l'etat et les grands groupes médiatiques parisiens (nrj,E1,RtL,radio france,lagardère,bolloré)choisissent l'isolement.au nom du...patriotisme médiatique ou plutot pour betonner leur audience et leurs rentrées publicitaires en france le gouvernement a choisi le 13 mars 2007 et confirmé le 5 décembre 2007 le t-DMB comme norme officielle de diffusion radio numérique l'italie prend donc le chemin que beaucoup d'autres pays européens empruntent( logiquement comme la belgique,la suisse,l'allemagne,l'autriche ou encore la république tchèque,en testant le DAB+pour la radio et le t-DMB pour la télévision mobile.en france, le Grn,regroupant l'ensemble des granbs groupes privés et public ainsi le sirti, a décidé avec l'aval du csa de n'expérimenter que le standardt-DMB pour la radio.standard que les autres pays utilisent exclusivement pour la diffusion de télévision mobile !
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