Rédaction
16 décembre 2000

Le syndicat national des journalistes (SNJ) s'inquiète des conditions de lancement du Plan Bleu de Radio France après l'annonce de l'ouverture de deux nouvelles antennes à Nice et Metz. "Nous ne sommes pas opposés au développement de radios locales de Radio France, loin de là. Mais nous regrettons les conditions dans lesquelles cela se fait", a indiqué Claude Cordier, délégué SNJ. "Les conditions de lancement de France Bleu ont été déplorables à Paris et les conditions de travail le sont toujours", a-t-il ajouté. "Trois jours avant, dire qu'une locale va ouvrir, c'est faire peu de cas du personnel d'une façon générale", a-t-il estimé. "Après France Info, après le Mouv', après France Bleu, Radio France invente un nouveau concept: la radio clandestine", souligne un communiqué de ce syndicat qui rappelle "qu'il est urgent de lancer le recrutement des équipes". Selon le SNJ, le Plan bleu prévoyait au minimum, pour chacune de ces structures, 4 journalistes, sans oublier des animateurs, des techniciens, des chargés d'accueil et, bien sûr, un directeur. Ces deux nouvelles stations, France Bleu Azur et France Bleu Lorraine Nord, porteront à 40 le nombre d'antennes régionales du réseau France Bleu, lancé début septembre. A Nice comme à Metz, trois rendez-vous d'information locale viendront compléter en début de matinée le programme national de France Bleu, émis depuis Paris. Réalisés par deux équipes de quatre journalistes, ils seront étoffés dans les prochains mois par de nouveaux programmes propres à ces stations.

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