Le gouvernement ghanéen a donné jusqu'au 7 août au diffuseur par satellite DStv, propriété du groupe sud-africain MultiChoice, pour réduire ses tarifs d'abonnement de 30 %, faute de quoi sa licence de diffusion pourrait être suspendue.
Le ministre des Communications, Samuel Nartey George, a déclaré avoir demandé à l'Autorité nationale des communications (NCA) d'entamer une procédure de suspension contre MultiChoice Ghana, l'opérateur local de DStv, en cas de non-conformité.
« J'ai demandé à la NCA d'agir rapidement. Si DStv ne s'est pas conformée à cette décision d'ici le 7 août, sa licence de diffusion sera suspendue », a affirmé le ministre.
Le différend est né du refus de DStv d'appliquer une réduction de 30 % proposée par le gouvernement. L'entreprise invoque la dépréciation du cedi, qui a chuté de plus de 200 % en huit ans, pour justifier ses prix. Une explication jugée insuffisante par George, qui estime que les consommateurs ghanéens ont été « trompés pendant des années ».
Son directeur général, Alex Okyere, a averti que des baisses de prix imposées pourraient menacer des emplois et réduire le choix des clients. Il a indiqué que la société avait soumis des propositions alternatives au ministre et à la NCA.
