Rédaction
2 novembre 2003

Le Japon a abandonné les recherches de son satellite d'observation de la terre, l'un des plus grands au monde, après avoir perdu son contact samedi dernier à la suite de possibles avaries dues à une éruption solaire, a annoncé vendredi l'Agence spatiale japonaise. "Nous sommes parvenus aujourd'hui à la conclusion qu'il existe une chance infime de reprendre les activités de Midori-2", a reconnu l'agence. Le satellite, connu sous le nom de code "Midori-2" au Japon, avait été lancé en décembre par H-29, la fusée japonaise la plus perfectionnée, en même temps que trois autres satellites dont le satellite australien FedSat destiné à une série d'expérimentations. ADEOS, un acronyme pour "observation avancée de la terre par satellite", avait coûté 70 milliards de yens (636 millions de dollars) et remplaçait son prédécesseur qui s'était désintégré 10 mois après son lancement en 1996. Equipé de cinq capteurs de fabrication américaine et française, ADEOS recueillait depuis dix mois des données sur les changements climatiques. Son espérance de vie était de trois ans. Il traversait la terre de pôle en pôle à une altitude d'environ 800 kilomètres. L'agence spatiale japonaise a fait état également de la perte de communications avec un autre de ses satellites, Kodama, mercredi au début d'une deuxième tempête électromagnétique, la plus importante depuis une trentaine d'années.

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