Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA)
 

Rédaction
6 février 2004

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a mis en place un groupe de travail pour préparer les appels à candidatures pour les fréquences des radios privées, dont les autorisations d'émettre arrivent à échéance à partir de 2006, a annoncé le CSA dans un communiqué. Le CSA considère qu'il "importe de reconsidérer les plans de fréquences qui ont été élaborés depuis 1982 pour répartir la ressource hertzienne disponible". "L'évolution des technologies et des méthodes de planification pourrait en effet permettre de nouvelles améliorations de l'optimisation de cette ressource", a indiqué le CSA. Il ne faut toutefois pas s'attendre à ce que, sur le territoire français "60 millions de personnes reçoivent 40 radios", a expliqué à l'AFP Philippe Levrier, président du groupe de travail, baptisé "FM 2006" et dont la vice-présidence est assurée par Jacqueline de Guillenchmidt. "Aujourd'hui, chaque Français reçoit en moyenne 20 radios", a indiqué M. Levrier, précisant que, selon les résultats d'une étude préliminaire, on pourrait envisager d'augmenter ce nombre de 15 à 20%. Le groupe de travail devra notamment proposer les grandes options "en matière de choix de planification et d'équilibre entre les catégories de radio". L'une des questions à examiner est celle d'une éventuelle fréquence unique, permettant à une radio d'émettre sur la même fréquence dans toute la France. Une telle mesure a la faveur des grands groupes, mais inquiète les radios locales et associatives. Par ailleurs, une étude d'évaluation des différentes pistes est lancée en commun par le CSA et le ministère de la Culture et de la Communication, a indiqué M. Levrier. De nombreux groupes de radio se plaignent de ne pas disposer de davantage de fréquences afin de couvrir un territoire plus vaste, un phénomène expliqué par le CSA par la rareté des fréquences disponibles.

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