Rédaction
3 octobre 2004

La future loi sur l'audiovisuel devrait permettre aux médias marocains, notamment audiovisuels, de rattraper un retard sur les "avancées démocratiques" du royaume, a estimé le ministre de la Communication, Nabil Benabdellah, dans des propos rapportés par l'agence marocaine Map. Le ministre, porte-parole du gouvernement, s'exprimait devant une commission parlementaire au sujet d'un projet de loi en cours de débat sur la libéralisation de l'audiovisuel au Maroc. "Les grandes avancées réalisées sur le plan démocratique n'ont pas été accompagnées d'un progrès dans le secteur des médias en général, et de l'audiovisuel en particulier", a estimé M. Benabdellah, qui est membre de la direction du Parti du progrès et du socialisme (PPS, gauche). Le projet de loi sur la libéralisation de l'audiovisuel marocain, en gestation depuis de longs mois, prévoit notamment la suppression du monopole d'Etat en matière de radiodiffusion et de télévision. Il préconise la transformation de la radio officielle et des chaînes de télévision marocaines (RTM et 2M, publiques) en sociétés nationales, ouvertes aux capitaux privés. Ce texte "constitue un pas important dans le processus de la mise en place d'un cadre juridique pour la libéralisation du secteur", a dit le ministre, qui espère le faire adopter dès le début 2005.

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.