RFI
 

Rédaction
17 décembre 2007

Les syndicats de Radio France Internationale (RFI) ont demandé aux ministres des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et de la Culture et de la Communication, Christine Albanel, des garanties, notamment sociales, dans le cadre du projet de réforme de l'audiovisuel extérieur. Dans une lettre ouverte, CFDT, CGC, CGT, FO et SNJ de RFI ont demandé aux ministres de "confirmer l'engagement de l'Etat à ne pas supprimer d'emplois" au sein de la station. Un rapport sur l'audiovisuel extérieur, qui doit être prochainement présenté au président Nicolas Sarkozy par son conseiller pour l'audiovisuel, Georges-Marc Benamou, préconise la création d'une holding coiffant les chaînes de télévision TV5Monde et France 24 et RFI. Les syndicats de RFI ont été reçus le 4 décembre au ministère des Affaires étrangères, qui a, selon eux, écarté leurs craintes sur un départ de 200 à 300 salariés (soit un tiers des effectifs). "Il nous a été dit que la nouvelle entité serait +extrêmement majoritairement publique+", écrivent-ils, estimant qu'une holding "non entièrement publique sera source de problèmes et risque de déstabiliser l'audiovisuel extérieur français". Le ministère a également "confirmé que le concept d'une +usine à traitement de l'information+ était envisagé". Ils demandent "la garantie que la production radio et la diffusion radio restent ensemble". "Pour nos collègues des rédactions de langues (toutes les autres langues que le français, NDLR), souvent exilés et immigrés attachés aux droits de l'homme qu'ils défendent sur les antennes de RFI, nous souhaitons des assurances de maintien de leurs emplois non délocalisés en des filiales étrangères", ont ajouté les syndicats. Ils ont donc demandé le "maintien des conventions collectives" pour les personnels.

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.