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Rédaction
24 janvier 2008 à 01h00  
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Le marché de gros hors taxes des ventes de musique en France, tous supports confondus (physiques et numériques), a poursuivi sa chute en 2007, avec une baisse évaluée à 17% environ, ont indiqué les producteurs de disques, à quelques jours de l'ouverture du Midem. Selon le Snep (Syndicat national de l'édition phonographique), le marché a chuté de 50% depuis le début de la crise en 2002, que les producteurs attribuent essentiellement au téléchargement pirate sur internet. "La baisse pour 2007 est comprise entre 15 et 20%, probablement autour de 17%, et le marché de gros hors taxe de la musique représente moins de 800 millions d'euros", ont annoncé Christophe Lameignère et Hervé Rony, président et directeur général du Snep, évoquant une "année pourrie". Le Snep dévoilera l'intégralité des chiffres de 2007 lundi à Cannes, au Midem (Marché international du disque et de l'édition musicale). Selon lui, la progression du chiffre d'affaires des ventes sur le marché numérique (internet et téléphonie mobile) s'est tassée (+15 à 20% contre +30% en 2006), en raison de la chute du marché des sonneries téléphoniques. Le numérique représente moins de 10% du marché total. La progression des téléchargements de morceaux sur internet ou téléphones mobiles est "assez forte", ont-ils souligné sans donner de chiffres. "Au-delà de la vente à la carte (de chansons ou d'albums) se développent les abonnements, les revenus du streaming (écoute sans téléchargement) ainsi que d'autres téléchargements comme les logos ou les fonds d'écran, ce qui montre que le numérique engendre une diversification des revenus", a commenté M. Rony. Le Snep a répété qu'il était "très content" de l'accord sur l'offre culturelle en ligne signé fin novembre à l'Elysée après une mission confiée au Pdg de la Fnac Denis Olivennes. "Il faut que cela se mette en place rapidement, à l'été", a souhaité M. Rony. Selon le Snep, le gouvernement pourrait déposer un texte devant le Sénat en première lecture peu après les municipales. Cet accord signé entre les secteurs de la musique, du cinéma, d'internet et les pouvoirs publics prévoit une série de mesures pour freiner le piratage et stimuler l'offre légale en ligne.

1 commentaire

d
dizien - Il y a 16 ans
certains dirigeants politiques préfèrent le baton à la carotte, avec la license globale, tout le monde s'y retrouveraient. Beaucoup de gens sont prèts a payer un peu plus par mois pour pouvoir télécharger musique et film. au lieu de cela nous avons la répréssion. mais les habitudes des gens ne changeront pas si vite.
De plus Monsieur les directeurs des maisons de disques.. certains ablums cd ne sont plus disponiblesnt et vous ne voulez meme pas les réédités parceque ce n'est pas rentable pour vous, Alors que font les gens qui veulent trouver cet album.......
!
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