Canada
 

Rédaction
7 février 2008

Le géant des télécommunications BCE a annoncé avoir plus que triplé son bénéfice net au quatrième trimestre, grâce notamment à la vente de sa branche satellite Télésat. Le bénéfice net, qui tient compte de plusieurs éléments exceptionnels, dont cette vente, est ressorti à 2,35 milliards de dollars canadiens (autant en dollars américains) ou 2,93 dollars par action, contre 699 millions de dollars ou 0,84 dollar/action au trimestre correspondant de 2006. Le bénéfice avant éléments exceptionnels était en hausse de 63% à 577 millions de dollars, soit 0,72 dollar par action, contre 353 millions (0,44 dollar/action) au quatrième trimestre 2006, a indiqué BCE dans un communiqué. Les analystes tablaient sur un bénéfice de 0,48 dollar par action. Ces bons résultats reflètent également une amélioration de la rentabilité de l'entreprise, la meilleure depuis 2004, a précisé BCE. Le chiffre d'affaires n'a progressé que de 0,4% au cours du trimestre, à 4,5 milliards de dollars. Pour l'ensemble de 2007, BCE a vu son bénéfice net doubler, à 3,92 milliards de dollars, contre 1,93 milliard en 2006. Le chiffre d'affaires annuel était en hausse de 1,2% à près de 17,7 milliards de dollars. BCE a achevé en octobre la vente de sa branche Télésat dans le cadre du recentrage de ses activités sur les services téléphoniques (Bell Canada). BCE, qui s'apprête à être racheté pour 51,7 milliards de dollars (dettes comprises) par un groupe d'investisseurs dirigé par le fonds de pension canadien Teachers, prévoit maintenant que la transaction, la plus importante de l'histoire du Canada, soit conclue "dans la première partie du deuxième trimestre 2008", plutôt qu'en début d'année comme il le prévoyait initialement. L'action BCE gagnait 1,65% à la Bourse de Toronto en milieu de matinée mercredi, à 35,12 dollars, soit nettement moins que les 42,75 dollars offerts l'été dernier par Teachers et d'autres fonds d'investissement américains, les investisseurs craignant de voir la transaction avorter en raison du resserrement du crédit à risques.

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