Politique
 

Rédaction
25 octobre 2008

La Fédération française des télécoms en a appelé à "la sagesse du Parlement pour modifier" le projet de loi de réforme de l'audiovisuel public, instaurant notamment une taxe sur les opérateurs et les fournisseurs d'accès internet pour financer la suppression de la publicité. "La Fédération en appelle à la sagesse du Parlement pour modifier ou retarder l'adoption du volet financier du projet de loi", écrit-elle dans un communiqué, alors que la réforme de l'audiovisuel a été avalisée mercredi en Conseil des ministres. Selon elle, cette taxe "injustifiée" est "particulièrement pénalisante" compte tenu "des efforts demandés à ces entreprises pour réaliser les objectifs ambitieux du plan France numérique 2012" et "au moment où les effets de la crise financière commencent à ralentir les investissements productifs en France". "Il serait inopportun de faire peser sur un secteur soumis à d'importants besoins de financement le poids de la restructuration de l'audiovisuel public", a ajouté la Fédération, qui regroupe tous les opérateurs (fixe, mobile et internet). Selon le projet de loi, qui sera présenté en urgence au Parlement à partir du 25 novembre, le manque à gagner publicitaire de France Télévisions sera compensé grâce à des taxes de 0,9% sur le chiffre d'affaires des opérateurs télécoms et de 3% sur les revenus publicitaires des chaînes privées. La suppression de la publicité sur France Télévisions, dans un premier temps après 20H00, prendra effet le 5 janvier, avant son arrêt définitif fin 2011.

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