En Algérie, le service public à l'ère de la TNT (télévision numérique terrestre) est le thème d'une table-ronde organisée samedi au musée du Moudjahid (Alger) pour débattre de la problématique de l'introduction de la TNT, ses enjeux, ses effets juridiques et son impact sur la structuration des organisme de la télévision. L'ouverture officielle de cette rencontre s'est déroulée en présence du ministre de la Communication, M. Abderrachid Boukerzaza, du ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Hamid Bessalah, le directeur général de l'Union des radios et télévisions arabes (ASBU), M. Salah Eddine Maâoui, le directeur général de l'UER (Union européenne de radio-télévision), M. Jean Réveillon. M. Boukerzaza a affirmé, dans une allocution, la détermination de l'Etat à généraliser l'utilisation du numérique sur l'ensemble du territoire national dans le soucis de promouvoir la société de l'information. Il a rappelé, dans ce contexte, les efforts consentis par l'Etat en matière de projets de lancement de radios locales et de chaînes de télévision thématiques, outre le développement du réseau internet. Pour sa part, M. Maâoui a indiqué que l'ASBU suit de prêt l'évolution de la technologie dans le secteur de l'audiovisuel, citant en exemple les différentes actions menées dans ce domaine, notamment en ce qui concerne l'introduction de la TNT dans les pays membres de l'ASBU. Il a souligné la nécessité pour les pays membres d'élaborer une stratégie qui définira les différents mécanismes du transfert de l'analogique au numérique avant 2020. De son côté, M. Réveillon (UER) a présenté l'expérience européenne dans l'utilisation de la TNT ainsi que ses enjeux économiques et politiques pour les pays développés et en voie de développement.