Rédaction
19 mars 2002

Huit entreprises privées, dont l'opérateur satellitaire Eutelsat et l'industriel français Thales, ont annoncé la création d'un consortium destiné à développer des applications pour Galileo, le futur système européen de navigation par satellite. Ce consortium baptisé Galileo Services "a l'intention de participer activement au développement de services à valeur ajoutée et de solutions de positionnement basées sur le système Galileo", selon un communiqué de presse. Le système Galileo, concurrent du GPS américain, offrira un service de base gratuit, et des services payants visant par exemple les compagnies aériennes, les entreprises exploitant des flottes de navires ou de camions, ou les sociétés de téléphonie mobile. Les membres du consortium n'ont pas détaillé quel pourrait être leur investissement financier dans le programme Galileo, dont le coût total est estimé entre 3,2 et 3,4 milliards d'euros. Ils pourraient cependant co-financer des programmes de recherche et développement avec la Commission européenne, a expliqué François Lureau, directeur général du pôle aéronautique de Thales. M. Lureau n'a pas exclu non plus que certains des membres du consortium investissent dans la future société qui mettra en oeuvre le programme Galileo, dont les statuts restent à définir. Galileo doit en principe recevoir le feu vert définitif des Quinze le 26 mars lors d'un conseil des ministres des Transports à Bruxelles. Les chefs d'Etat et de gouvernement ont en effet décidé de débloquer le dossier enlisé depuis des mois lors du sommet européen de Barcelone, les 15 et 16 mars. Le consortium, qui reste ouvert à d'autres sociétés, est composé d'Eutelsat (opérateur satellitaire européen), FDC (France, consultant spécialisé), Hispasat (Espagne, opérateur satellitaire), Indra (Espagne, applications spatiales), Konsgsberg-Seatex AS (système de positionnement et de navigation), Septentrio (récepteurs de navigation par satellite), Telespazio (Italie, fournitures de services par satellite), Thales.

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