Après 15 ans de service et 87 missions réalisées, notamment pour la mise en orbite du système de positionnement global GPS, le lanceur Atlas V de la société United Launch Alliance est sur le chemin de la retraite.
La fusée d'ULA, la coentreprise entre Boeing et Lockheed Martin, a encore 29 missions Atlas V avant de se retirer au milieu des années 2020 et de passer à sa prochaine fusée Vulcan, a déclaré son directeur général, Tory Bruno, au site américain The Verge.
L'une des causes de cette cessation d'activité est l'arrêt de l'achat du moteur russe qui alimente l'Atlas V - le RD-180 - en raison de l'embargo, suite à l'annexation de la Crimée par la Russie en 2014. L'autre raison est économique : avec un concurrent comme SpaceX proposant des missions spatiales autour de 60 millions de dollars (contre plus de 100 millions pour l'Altas V), il devient difficile de s'imposer en tant que lanceur de référence, malgré un taux de réussite unique de 100%.
Les dernières missions Atlas V auront comme clients la NASA et la constellation de satellites à large bande naissante d'Amazon, Project Kuiper.
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