
Le patron de la Serie A, Luigi De Siervo, a attribué une part des difficultés de l'équipe nationale italienne à la persistance du piratage audiovisuel, qui prive les clubs de revenus essentiels à la formation de jeunes talents.
Alors que l'Italie, absente des deux dernières Coupes du monde, a mal entamé sa campagne de qualifications en s'inclinant face à la Norvège, De Siervo alerte sur les effets économiques du streaming illégal dans le football professionnel. « Beaucoup se demandent pourquoi notre équipe nationale se trouve dans cette situation et pourquoi il y a un manque de talent, l'une des raisons étant les pertes dues au piratage », a-t-il déclaré lors d'un événement consacré à la lutte contre ce phénomène.
Selon lui, la piraterie audiovisuelle aurait fait perdre 300 millions d'euros aux clubs de Serie A rien qu'en 2024. Il reconnaît que « il y a encore une montagne à gravir » pour enrayer l'érosion des revenus liés aux droits de diffusion, source vitale de financement pour les équipes du championnat.
Face à une explosion du piratage qui leur fait de l'ombre, les ayants droit intensifient la pression pour que les autorités serrent la vis. L'objectif n'a rien de flou : verrouiller les contenus, couper l'accès au gratuit, et pousser les fans à payer le prix fort pour que la machine à cash continue de tourner à plein régime.
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