Rédaction
18 juin 2003

EADS-Space, filiale à 100% du groupe European Aeronautic Defence and Space Company), exercera désormais ses activités à travers trois filiales principales, qu'elle contrôlera en totalité. C'est ainsi que la filiale EADS Astrium se consacrera à la construction de satellites, qu'EADS Space Transportation sera dédiée à celle des lanceurs et des infrastructures orbitales et qu'EADS Space Services s'occupera des services par satellites, a précisé M. Auque. En ce qui concerne les lanceurs civils, EADS Space Transportation doit devenir maître d'oeuvre unique de la fusée européenne de nouvelle génération Ariane-5. A ce titre, cette filiale d'EADS devient responsable de la fourniture à Arianespace, société chargée de la commercialisation des lancements, du lanceur complet et gère l'ensemble des contrats nécessaires à sa réalisation. De même, EADS Transportation devient l'interlocuteur unique de l'Agence Spatiale Européenne (ESA) pour les prochaines phases de développement du lanceur. D'autre part, EADS Space a plus particulièrement l'ambition d'accélérer la constitution de l'Europe spatiale de la défense. En la matière, les responsables d'EADS ont révélé lundi que la société spécialisée en communications militaires sécurisées Paradigm Secure Communications (constituée par EADS) venait de parvenir avec le ministère britannique de la Défense à un accord de principe aux termes duquel la société fournira ce type d'équipement au futur système de satellites Skynet-5, dont elle sera le propriétaire et l'exploitant. La signature officielle de cet accord devrait intervenir "dans quelques semaines", a-t-on précisé de même source. EADS, dont les effectifs s'élèveront à quelque 12.300 personnes, a par ailleurs annoncé lundi "un chiffre d'affaires en progression de plus de 60% d'ici à 2005" dans le secteur de la défense, chiffre qu'elle a qualifié de "plus forte croissance en termes de carnet de commandes du secteur". "Nous atteindrons un chiffre proche de cinquante milliards d'euros" dans la défense en 2005, a déclaré Philippe Camus, président d'EADS.

!
Les articles de plus de deux ans ne peuvent plus être commentés.