Europe 1
 

Rédaction
4 septembre 2001

Europe 1 a repris le chemin des écoliers dans la sérénité, la radio se contentant de quelques ajustements plus que de vraies nouveautés, comme le retour de Michel Field pour une émission le dimanche soir donnant la parole aux journalistes. Très confiant, le patron d'Europe 1, Jérôme Bellay, a affirmé lors d'un point de presse avoir maintenant revêtu "le maillot jaune". "Nous sommes leader en influence et en notoriété", a-t-il ajouté, fier qu'on "copie" son format, allusion transparente à RMC Infos. "Il y a cinq ans, lorsque la station était à huit points d'audience, on ne me donnait pas beaucoup de temps à vivre à Europe 1, aujourd'hui avec 10,6% d'audience, les autres radios font le même choix que nous", se félicite-t-il. Sans détailler sa grille de programmes, le patron de la radio du groupe Lagardère a surtout mis l'accent sur le renforcement du pôle économique d'Europe 1, avec la prochaine arrivée de l'Euro. Nicolas Beytout, directeur de la rédaction du journal Les Echos, rejoint ainsi Europe 1, après avoir officié sur RTL, tandis que Pierre Thivolet tient le matin à 8H43 "la chronique de l'Euro". Du coté des programmes, par un jeu de chaises musicales, l'émission sur la vie quotidienne de Yann Kulig est avancée à 10h40. Saupoudrée de chroniques, l'émission accueille notamment une des ex-lofteuses, Laure de Lattre, pour des conseils de beauté, le lundi et le vendredi. Les valeurs sûres d'Europe 1 retrouvent de leur coté leur place habituelle, comme Yves Calvi, vers 9h00, Benjamin Castaldi à 15h30 ou encore Laurent Ruquier et sa bande de joyeux drilles à 16h30 pour "On va se gêner". Venue de la chaîne "Santé Vie", Brigitte Milhau prend de son coté l'antenne à 14H00 pour un magazine interactif familial et social en remplacement de Fabienne Kramer, partie sur Canal+. C'est Michel Field qui créé la nouveauté le week-end. Après deux ans à TF1 et deux autres à France 3, Michel Field fait un retour au micro d'Europe 1, le dimanche de 18h00 à 19h00, pour donner la parole aux journalistes qui viendront expliquer et défendre leurs choix, à postériori. L'objectif est aussi d'aiguiser "le sens civique du public", explique Michel Field. "On ne veut pas être des donneurs de leçon comme l'émission Arrêt sur Images de Daniel Schneidermann sur La Cinquième", se défend-t-il d'avance. Le week-end, Florence Belkacem donnera aussi le dimanche à 11h30 "une deuxième chance" à l'un des acteurs de l'actualité pour une sorte "d'oral de rattrapage". Isabelle Morizet, alias Karen Cheryl et Mme Bellay à la ville, gagne une émission supplémentaire, baptisée "Mon père ce héros". Après les interviews musicales du samedi à 16h30, elle recevra le dimanche à 15h00 des invités qui évoqueront les personnages ayant influencé leur vie.

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