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Sarlat développe le e-tourisme et expérimente les "flashcodes"

Rédaction
29 septembre 2009

La ville de Sarlat a déployé dans ses rues, en partenariat avec Orange, une cinquantaine de "flashcodes" que les touristes peuvent photographier avec leur téléphone mobile pour obtenir plus d'informations sur les sites équipés, ont indiqué lundi ville et opérateur. Les touristes dont l'abonnement téléphonique comprend un accès à internet photographient avec leur mobile ces pictogrammes apposés à l'entrée de certains bâtiments et peuvent ainsi accéder à une plate-forme internet offrant "des informations complémentaires", sous forme de texte, photo ou vidéo, explique Sofiane Rouissi, adjoint au maire de Sarlat chargé des nouvelles technologies. Les "flashcodes" sont des pictogrammes en deux dimensions constitués d'un assemblage de carrés noirs et blancs, que Julien Anselme, directeur de projets innovants chez Orange, désigne comme "la nouvelle génération de code-barres", une technologie compatible avec tous les opérateurs. "C'est la première fois qu'un opérateur se lance sur un projet +flashcode+ dans le domaine de l'e-tourisme", affirme M. Anselme, soulignant l'aspect expérimental à cette échelle de l'opération, qui a débuté fin août. L'objectif est "d'améliorer l'accès à l'information, dans une ville où l'on ne peut pas démultiplier la signalétique", ajoute l'adjoint au maire de cette cité médiévale accueillant "1,5 à 2 millions de touristes par an". Pour l'heure, l'offre est limitée aux monuments historiques et à la langue française - notamment en raison du coût de l'utilisation d'un mobile à l'étranger - mais Sofiane Rouissi envisage de l'étendre "à la vie pratique", en développant par exemple l'accès "à des horaires d'ouverture de services publics, à des agendas culturels, etc." Le nombre de connexions effectuées à Sarlat n'a pas encore pu être recensé, mais chez Orange, on assure que "d'autres collectivités sont intéressées" par l'utilisation de ce procédé technologique, déjà répandu en Asie ou aux Etats-Unis.

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