Télévision
 

Dans certaines régions, on préfère regarder la TV quand il fait chaud

Rédaction
16 janvier 2010

Dans l'Est ou l'Ouest de la France, on préfère regarder la télévision quand il fait chaud, alors que les téléspectateurs franciliens sont nettement moins sensibles aux variations climatiques, montre une étude de Climpact et Médiamétrie, la première du genre. L'étude, qui compile trois ans et demi de données météo et audiences de la télévision, se penche sur l'influence de la chaleur, de la pluie et de l'ensoleillement sur le temps de visionnage des programmes télé dans la journée et en première partie de soirée (à partir 20H35). Le "prime time" est peu affecté par les changements climatiques, car "la majorité des gens sont chez eux pour regarder la télé", a indiqué à l'AFP Pierre Panzani, directeur marketing et développement du département télévision de Médiamétrie. En revanche, en journée, la météo est un facteur important, en particulier dans l'Est, l'Ouest, le Sud-Ouest et le Centre-Est. Par exemple, dans l'Est, 28% des variations d'audiences sont liées à des changements climatiques, notamment à la chaleur (18%), l'ensoleillement (6%) et les précipitations (4%). Les téléspectateurs en Ile-de-France sont les moins sensibles à la météo. La part des variations d'audience tombe ainsi à 12%, dont 6% en cas de fortes chaleurs et 3% en cas de pluies. "Le fait d'avoir un choix plus important en terme de biens culturels et un temps de transport plus important fait que la télévision se consomme moins sur l'ensemble de la journée", a expliqué M. Panzani. "Qu'il fasse beau ou mauvais, le Francilien est occupé à autre chose que regarder la télévision", selon lui. La météo n'est évidemment pas le seul facteur influençant les audience de la télévision. La qualité des émissions, leur durée, la concurrence des autres loisirs, les congés, les jours de la semaine peuvent jouer de façon "décisive" sur les audiences, relativise Médiamétrie, spécialisée dans la mesure d'audience des medias. Climpact est une société spécialisée dans l'étude de l'impact de la météo sur différents secteurs (distribution, transport, agriculture, loisirs, santé...).

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