Canal+
 

Rédaction
25 mai 2002

L'actionnariat de Canal+ SA (la chaîne cryptée française) et de sa maison-mère Vivendi Universal (VU) est "tout à fait conforme à la loi française", a déclaré à l'AFP Marc-André Feffer, vice-président du directoire du groupe Canal+. "Tout ce qu'on peut lire en ce moment sur le capital de Canal+ SA ou de Vivendi Universal n'est que spéculation hasardeuse. Leur actionnariat est tout à fait conforme à la loi", a affirmé M. Feffer. Depuis que le Conseil d'Etat a été saisi par le gouvernement, afin de se prononcer sur la conformité ou non de Canal+ SA et de VU avec la loi française --qui interdit à une chaîne hertzienne d'être détenue directement ou indirectement à plus de 20% par des personnes extérieures à l'UE--, les rumeurs vont bon train sur un avis négatif, suivi d'un démantèlement de VU ou de l'entrée d'un nouvel actionnaire dans le capital de la chaîne cryptée. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), qui est à l'origine de la saisine du Conseil d'Etat, "a eu deux fois l'occasion d'étudier la structure de l'actionnariat de Canal+, en juin et en octobre 2000 avant la fusion entre Canal, Vivendi et Seagram. Il n'a décelé aucun problème", observe M. Feffer. "A mon sens, il n'y a pas eu de modification substantielle dans l'actionnariat de Canal+ ou de Vivendi Universal depuis cette date. L'entrée au capital de VU de l'américain Liberty Media (fin 2001 à hauteur de 3,6%, ndlr) ne me semble pas une modification substantielle", a-t-il poursuivi. S'il semble y avoir peu de doutes sur l'actionnariat de Canal+ SA (dont 5 à 6% du capital sont entre des mains extérieures à l'UE, selon M. Feffer), celui de VU semble plus problématique. Tout dépendra de la définition que donnera le Conseil d'Etat de l'actionnariat "indirect" dont parle la loi française.

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